Restauration d'habitats dunaires
Dunes fixées du littoral à Crucianellion maritimae (2210)
Cet habitat est présent sur l’ensemble de la côte sableuse du Languedoc-Roussillon mais toujours de façon localisée et morcelée. Sur le périmètre du programme LAG’Nature, cet habitat représente environ 0.25%.
Représentativité de l’Habitat sur chacun des 5 sites pilotes :
- Etang de l’Or : 0.74%
- Etangs palavasiens : négligeable (< 1 ha)
- Basse Plaine de l’Aude : 0.21%
- Camargue Gardoise : 0.32%
- Complexe lagunaire de l’étang de Salses-Leucate
Etat de conservation à l’échelle du programme LAG’Nature : mauvais à bon
Le principal facteur influençant l’état de cet habitat dunaire est l’activité anthropique (fréquentation sauvage des véhicules à moteur, déchets, cheminements, prélèvements de sable) ; de plus, sur la plupart des sites pilotes, des plantations de pins ont fortement abîmé de grandes surfaces de dune grise.
Dunes mobiles du cordon littoral à Ammophila arenaria (dunes blanches) (2120)
Cet habitat est présent sur l’ensemble de la côte sableuse mais toujours de façon morcelée (habitat ayant subi une forte régression depuis un siècle). Sur le périmètre du programme LAG’Nature, cet habitat représente environ 0.23%.
Représentativité de l’Habitat sur chacun des 5 sites pilotes :
- Etang de l’Or : 0.06%
- Basse Plaine de l’Aude : 0.3%
- Camargue Gardoise : 0.32%
- Complexe lagunaire de l’étang de Salses-Leucate
Etat de conservation à l’échelle du programme LAG’Nature : de bon à mauvais selon les sites
L’état de conservation de cet habitat est bon aux endroits les plus protégés (zones de ganivelles par exemple), et moyen à mauvais là où la pression de piétinement estival est forte. Ce milieu est également intimement lié aux apports de sables éoliens qui permettent de (re)charger les dunes mobiles sur lesquelles vont ensuite se développer les végétaux caractéristiques (Oyat notamment).
C’est un habitat en constante évolution vers des formations plus stables lorsque le sable accumulé est moins mobile. Chaque année sa distribution peut donc changer ou après chaque grosse tempête qui le détruit et remodèle la frange littorale.
Dunes mobiles embryonnaires (2110)
Cet habitat est présent sur l’ensemble de la côte du Languedoc-Roussillon mais toujours de façon morcelée. Sur le périmètre du programme LAG’Nature, cet habitat représente environ 0.11%.
Représentativité de l’Habitat sur chacun des 5 sites pilotes :
- Etang de l’Or : négligeable (< 1 ha)
- Etangs palavasiens : négligeable
- Basse Plaine de l’Aude : 0.4%
- Camargue Gardoise : 0.11%
Etat de conservation à l’échelle du programme LAG’Nature : de bon à mauvais selon les sites
L’état de conservation de cet habitat est bon aux endroits les plus protégés (zones de ganivelles par exemple), et mauvais là où la pression de piétinement estival est forte. Ce milieu est également intimement lié aux apports de sables éoliens qui permettent de constituer les dunes embryonnaires sur lesquelles vont ensuite se développer les végétaux caractéristiques (Chiendent à feuilles de joncs & Sporobole piquant notamment).
C’est un habitat en constante évolution vers des formations plus stables lorsque le sable fixé est moins mobile et bien stabilisé par le développement d’autres espèces comme l’Oyat. Celles-ci constitueront les dunes blanches. Chaque année sa distribution peut donc changer ou après chaque grosse tempête qui le détruit et remodèle la frange littorale.
Dunes littorales à Genévriers* (2250)
Habitat présent surtout en Camargue Gardoise. Sur le périmètre du programme LAG’Nature, cet habitat représente environ 0.2%.
Représentativité de l’Habitat sur chacun des 5 sites pilotes :
- Camargue Gardoise : 0.2%
Etat de conservation :
Les prélèvements de sable ou la sur-fréquentation peuvent entraîner la mise à nu du système racinaire des Genévriers ou provoquer un ensablement trop important du maquis dunaire à Genévrier. D’une manière générale, cet habitat est menacé par la destruction des milieux dunaires par les remblaiements ou les décharges, par les aménagements touristiques ou portuaires, l’urbanisation littorale… L’érosion du trait de côte constitue également une menace potentielle.
Dunes avec forêts à Pinus pinea et/ou Pinus pinaster* (2270)
C’est un habitat très rare qu’on ne retrouve qu’en Petite Camargue. Sur le périmètre du programme LAG’Nature, cet habitat représente environ 1%.
Représentativité de l’Habitat sur chacun des 5 sites pilotes :
- Camargue Gardoise : 0.14%
Etat de conservation :
Cet habitat présente une grande vulnérabilité vis-à-vis des incendies qui peuvent conduire à sa destruction totale. Cet habitat est menacé par la destruction des milieux dunaires par les remblaiements ou les décharges, ou par les aménagements touristiques ou portuaires, l’urbanisation littorale… L’érosion du trait de côte constitue également une menace potentielle.
Dépression humides intradunales (gazons pionniers et mares de lettes dunaires) (2190, 3130)
Habitats très rares en Languedoc-Roussillon. On le retrouve surtout en Camargue Gardoise.
Etat de conservation :
Habitat très fragile menacé par le piétinement et les aménagements.
Pelouses dunales des groupements à Malcolmies (2230)
Habitat présent seulement sur la côte méditerranéenne et en Corse ; en Languedoc-Roussillon, cet habitat n’est présent qu’en petite Camargue et dans le Roussillon.
Représentativité de l’Habitat sur chacun des 5 sites pilotes
- Camargue Gardoise
Fourrés dunaires à sclérophylles (2260)
Cet habitat est présent en France sur le littoral méditerranéen sableux ; il est rare en Languedoc-Roussillon
Représentativité de l’Habitat sur chacun des 5 sites pilotes
- Camargue Gardoise